Lutte contre le trafic d’organes

Près de 140 000 transplantations d’organes sont pratiquées chaque année dans une centaine de pays, pour certaines desquelles les organes en question ont fait l’objet de transactions commerciales. Bien que la plupart des pays aient adopté une législation interdisant la vente d’organes, des criminels continuent à s’enrichir en exploitant la souffrance de personnes dont le désespoir est tel qu’elles sont prêtes à vendre un de leurs organes pour subvenir à leurs besoins. Cette convention est une avancée majeure dans la lutte contre le trafic d’organes en cela qu’il s’agit du premier instrument juridique à en donner une définition internationalement reconnue et à identifier les pratiques que le droit interne des États doit ériger en infraction. Elle interdit le prélèvement d’organes si le prélèvement est réalisé sans le consentement du donneur vivant ou décédé, ou dans le cas du donneur décédé, s’il n’est pas autorisé en vertu du droit interne, et le prélèvement d’organes sur un donneur vivant ou décédé qui donne lieu à un profit ou à un avantage. Voir la Convention contre le trafic d’organes humains.

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